C’était l’occasion d’aller poser mes pieds au centre de l’univers: la gare de Perpignan.
D’après mon guide, il y a deux côtés: le côté ancienne gare et le côté nouvelle gare avec une évidente frontière entre les deux côtés du monde: les rails.
L’ancienne gare a parcouru le temps et la nouvelle est venue récemment réaffirmer l’autre côté de l’univers en 2012. C’est l’événement annoncé par les Mayas qui avait été, à tort, interprété comme la fin du monde et qui devait être lu comme le début d’une ère de conscience.
À l’échelle humaine, le temps se mesure selon un axe que nous voyons linéaire, comme une parallèle de type absolue au système spatial tridimensionnel que nous pensons percevoir. Le concept de parallèle absolue ne tient que par la notion d’observation du mouvement. Si l’observation n’est plus visuelle, mais stimulée par le champ environnemental aléatoire et chaotique, on va tendre vers la relativité référentielle, qui ne peut cependant que rester extrapolée, voire devinée, à une définition pseudo-concrète influencée par notre système para-sidéral local bien entendu. Salvatore Dali avait bien compris les différentes vitesses du temps. Les deux dimensions qu’il exprimait dans son langage n’avaient d’autre intention que de retarder certaines des synchronisations les plus néfastes à l’influence sur l’Homme de la vitesse conventionnelle du temps.
Le passage d’un côté de la gare à l’autre s’effectue simplement. Si l’on décide de s’arrêter entre les deux parties du Monde, on peut voir le temps prendre son allure horizontale et infirmer la perpendicularité de la chute de l’histoire.
Pour être comprises par tous, les informations géographiques sont affichées en 3 dimensions relatives.
C’est en ce point que se retrouvent un papa et son fiston. Ils se déplacent aussi dans le temps à la vitesse conventionnelle. On distingue nettement au sol la délimitation temporelle à bi-dimensionnelle, ainsi que le mouvement arrêté du personnage sur la gauche.